Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Bloc de voileux
6 septembre 2011

La gazette de Graffiti Mardi 6 Août 2011

Dimanche 4 septembre Ponza-Elbe 176 milles Il est 8h30 quand nous levons l’ancre. Pikou et Agapie sont partis à 5h du matin. Le temps est orageux, lourd étouffant. Le ciel est couvert et nous naviguons au moteur pendant les 10 premières heures. Puis nous entrons dans les orages et nous rencontrons notre première pluie depuis 4 mois. Nous sommes rapidement trempés et claquons des dents malgré nos cirés. Brrr ! C’est l’automne ! C’est vraiment la fin des vacances. Avec l’orage le vent se lève et la mer se forme rapidement puis se déchaine. Le ciel se zèbre d’éclairs. La nuit devient cauchemardesque. La vie à bord devient difficile. Impossible de descendre à l’intérieur du bateau ni pour manger ni pour dormir. Nous sommes ballottés au gré des vagues et chaque tentative de descendre à l’intérieur se solde par des plaies et des bosses. Dans ce marasme seule Jenny-Jane résiste. Vers 4 h du matin, nous venons de passer l’ile de Giglio, le vent se calme, pour la mer se sera un peu plus long et nous finissons la traversée au moteur. Nous arrivons les premiers sur l’ile d’Elbe et choisissons de nous réfugier à Porto Azzurro pour éviter le coup de vent qui est annoncé par VHF sur la Corse. (Ca y est nous captons la météo de Corse). Une fois amarrés au ponton tout le monde reprend des couleurs. Notre équipière complètement amarinée ne menace plus de vouloir rentrer à pied. A l’apéro du soir à bord de Graffiti, il est décidé qu’une deuxième journée de repos sera bien appréciée par tout le monde. D’autant qu’une traversée sur la France n’est pas envisageable avant jeudi. Samedi 3 septembre Procida-Ponza 49 milles Le temps est orageux et le ciel nuageux quand nous quittons Procida. Quand nous arrivons sur l’ile de Ponza, Agapie est déjà garé le long d’un quai ballotté par les remous des ferries, loin du centre ville. Ce mauvais mouillage va lui couté 110 € pour la nuit !!! Pikou et Graffiti, après avoir fait le plein de gasoil, optent pour jeter l’ancre dans le port. Ce sera gratuit. D’autant qu’à la pompe Pikou s’est fait voler d’une trentaine de litres de gasoil et Graffiti a payé 14 € pour faire son plein d’eau. Et voilà comment une escale qu’on adorait devient tout de suite moins sympathique !!! Après un apéro partagé sur Pikou, nous décidons de partir directement sur l’ile d’Elbe. Jeudi 1er Septembre Vulcano- Procida 147 milles Tôt le matin, notre Jenny-Jane s’attaque à l’escalade du volcan. Elle en redescendra fatiguée mais riche de 5000 Photos (enfin peut-être un peu moins). Vers 14 h nous reprenons notre route, faisons le plein de Gasoil à Lipari, puis quittons les iles Eoliennes avec un dernier regard sur le Stromboli qui fume derrière nous. Nous longeons la cote italienne en direction de Naples. L’escale de Procida nous avait été recommandée par un bateau français rencontré en Grèce. C’est une petite ile proche de Naples entre Capri et Ischia. Nous y arrivons le vendredi vers midi après une traversée sans histoire 22h de moteur et les 2dernières heures à la voile. Le paysage est magnifique mais le mouillage n’est pas aussi idyllique qu’on nous l’avait décrit. L’eau est sale et il y a de la houle. Mercredi 31 aout Reggio di Calabre-Vulcano 45 milles Le passage du Détroit de Messine se fait sans problème, même par moments avec un courant favorable de 1,5 nœud. N’en déplaise à Fou de Bassan, il est inutile de s’embêter avec des calculs savants de marées et de passer à 4h du matin… Nous mouillons dans une eau glauque soufrée, face aux bains de boue e l’ile de Vulcano. Mardi 30 aout Roccella-Reggio de Calabre 68 milles Lever 5h45 du matin départ 1h plus tard pour une longue journée de navigation, avec alternance de moteur et de voile. L’entrée du détroit de Messine est plus hard : Agapie qui est parti avant nous nous prévient que nous allons prendre des rafales à 33 nœuds en plein nez en passant le cap Del Armi. Pikou et nous prenons 2 ris dans la grand voile, roulons notre génois, mettons le moteur et commençons la montée vers Reggio face au vent. A 16h30 Pikou, Agapie et Graffiti sont amarrés dans l’horrible port de Reggio de Calabre, bien contents d’être enfin au calme et d’avoir eu les 3 dernières places disponibles à l’abri dans le port.
Publicité
Publicité
Commentaires
B
nous suivons toujours votre periple<br /> nous vous souhaitons bon courage et a bientot de vous revoir tous ensemble<br /> amicalement<br /> jacky de bel aurore
Derniers commentaires
Publicité
Publicité